XXIIème Conseil Provincial

Sujet: Re: XXIIème Conseil Provincial Jeu 30 Jan 2014 - 15:33

Alyssonna, qui écouta la lettre, prit le temps de réfléchir à cette nouvelles de dernière minute. Tout de même une bonne coïncidence!

- Et bien, alors qu'on parle justement de demander une possible aide... voilà que la haute instance vous envoi cette lettre... Je ne dis pas non s'ils veulent changer leur communication avec nous, il n'empêche, s'il constate, aussi loin de nous, que nous sommes un peu... réduit, c'est qu'on est plus grave que je ne le pensais!

" Je crois cependant qu'il serait bien de préparer une réponse à le lui envoyer, au moins pour donner l'état du Languedoc. Si bien sûr l'archevêque est d'accord. Elle se mit à énuméré la liste des questions de ce derniers;

- Alors donc... comme se porte la foi des citoyens... médiocre! Peu de mes élèves veulent poursuivre dans la voie de l'église et nous soutenir.. est-ce que l'évêque fait son travaille? Bien sûr! Le problème ne vient pas du clergé mais de la population en général!! Qu'est-ce qui faut qui change... hum, je dirais la communication! La simplicité de la communication entre les diverses nouvelles du comté et de l'église en général, puisque je ne sais même pas où aller chercher convenablement et facilement les informations pour m'aider à mieux comprendre...

"Enfin bref... c'est mon avis...

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L'archevêque, humblement, baisa la main de son prédécesseur. Son état s'améliorait vraisemblablement. Il semblait parvenir à parler, contrairement à la dernière fois.

Mon frère ... Comme l'a dit notre sœur Alyssonna, il n'est en rien votre faute de l'état actuel de l'Eglise. Je réitère ses propos. Nul n'est coupable ici. Chacun d'entre nous nous démenons au mieux pour soutenir Rome et pour aider notre prochain dans sa vie de tous les jours.

Il se redressa et s'installa à nouveau, avant d’entamer la lecture de la lettre présentée par le curé d'Uzès.

Mais que diable est-ce donc que cela ... Vous êtes le premier à m'en faire part. Je n'ai rien reçu. Logique, peut-être, puisque cette lettre semble me concerner directement, ou alors, l'évêque de Nîmes ... Il avait été évoqué un compte-rendu sur la situation de certains diocèses dans lesquels des évêques seraient "inactifs" ... dans le sens, j'imagine de non-présent à l'AEF. Si personne dans la partie que je gère directement n'a reçu un tel courrier, c'est que j'ai malheureusement raison.

Cette lettre est à titre individuel et anonyme. Deux solutions s'offrent à nous : Soit il y a une réponse collective, de l'archevêché entier, soit il y a des réponses individuelles mais préalablement réfléchies communément. A vous de voir.

Mais je partage le même avis que vous, archidiaconnesse. Il faudrait un meilleur lien entre le Comté et nous. C'est sur quoi nous allons devoir en outre rapidement travailler, d'autant plus que j'escompte le plus tôt possible renégocier un autre concordat, qui nous serait plus favorable sur certains points.

Très bien dans ce cas je vais commencer à écrire une réponse que je vous proposerai.
sinon puisque l'on est lancé sur les lettres j'en est une autre que vous avez du recevoir.
si vous permettez :

Citation :

Expéditeur : Jean.de.cetzes de Toulouse
Date d'envoi : 04/02/1462 - 18:25:50

Titre : Un Royaume de France Aristotélicien

Citation :: Lettre aux hommes d'Eglise,

Je vous écris aujourd'hui pour me présenter à vous après avoir déposé ma candidature aux élections royales. Je voulais vous assurer de mon écoute et de ma disponibilité pour répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser, ainsi qu'entendre tous les conseils que vous pourriez me prodiguer pour mener par la suite la réussite de l'entreprise dans laquelle je m'engage.

Je me tiens à votre disposition pour vous détailler mon programme qui sera bientôt rendu public, et me présenter à vous si vous le souhaitez. Je vous joins également, en avant-première puisque vous êtes les premiers concernés mon programme concernant la Foi dans le royaume de France.

Jean de Cetzes, Comte de Toulouse et prétendant au trône de France.
Le 4 février 1462.

Citation :

Un Royaume de France Aristotélicien

♦ Dialogue

♦ Foy

Est ce une blague ou une solution à notre probleme.

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Elle m'est aussi parvenue. Je ne fais pas confiance à cette homme. Il laisse Sancte occuper le palais épiscopal, bien qu'il eût montré quelques signes de possibilité d'un retour de Monseigneur Bayard. Toutefois, il traîne avec ledit Sancte, ainsi que Gnia et la bande de réformés toulousains. Louche.

Arthur écoutait les propos de chacun et prit connaissance des différents courriers, mais avant cela fut particulièrement heureux de revoir Mgr Galahadd.
Monseigneur en ce lieu vous serez toujours le bienvenue et peut être devriez vous de nouveau essayer de vous oindre avec l'eau qui coulait au niveau du caveau de Mgr Pierroléon. Vous souvenez vous le bien que cela avez fait sur vos lèvres ?

En tout état de cause rien n'est en votre faute, et si un est à blâmer ce serait bien plus moi qui me suis perdu sur les traces d'un pouvoir qui dévie l'esprit et le sens combien même être ainsi investi auprès de chacun est gratifiant.

Pardonnez moi mes frères et soeur comme le Très Haut nous pardonne !

Puis songeant aux différents écris.
Au premier courrier, je rejoins ma chère marraine et le sentiment général qu'une réponse doit être faite par votre main père Kalif afin que Rome puisse connaître votre sentiment. En concertation, cela pourrait effectivement être comme le souligne Mgr Fabrizio.

Au second courrier, je ressent plus de la démagogie dans le discours de ce Jean de Cetzes en qui je n'ai guère plus confiance que Mgr Fabrizio pour les raisons citées et d'autres plus en lien avec ce que j'ai pu avoir à traiter comme affaire le concernant alors comte. Pour ma part, il n'aura pas ma voix sur la base de ce programme grossier. D'ailleurs de quelles négociations parle ils et que souhaite t il entreprendre ? Feu le roy Nicolas1er ayant pour sa part réaffirmer la place de notre sainte église.

Démagogie concernant ce courrier rien de plus et rien de bon à y voir en l'état.

Enfin une parole de Mgr Fabrizio sonna à ses oreilles celle d'une réforme du Concordat.
Je ne peux que plussoir cette révision Mgr, et ...

Regardant Mgr Galahadd puis Mgr Fab.
Mgr Galahadd, cela serait peut être occasion de poursuivre ce que nous avions entrepris il y a un peu plus d'un an mais que nous n'avions pas finalisé.

Etant donné la lourde menace qui pèse sur notre Clergé face à cet accroissement de la population hérétique à nos côtés, il nous faudrait sans doute être un peu moins permissifs.

Souhaitez vous Mgr que je fasse une recherche dans les archives de l'Archevêché pour fournir une copie des travaux d'alors et qui pourraient peut être devenir une base de travail ?

Nombre de messages : 197 Localisation RP : Rome Date d'inscription : 07/03/2013

Le coms de Toulouse manie à merveille l'art de la parole du politique. Il semble vouloir tout dire en ne disant au final rien, et ne nous transmet en aucun cas son projet réel pour l'Eglise. Quelle est, selon lui, la place que doit avoir Rome en France ? Il a tenté de négocier le retour de Monseigneur Bayard à Toulouse en échange d'un concordat des plus défavorables pour nous. Nous, membres du clergé, avons notre propre vision de la place que nous devons avoir en France. Lui à la sienne. Et permettez moi de douter quant au fait que nous aurions la même ...

Lâche un léger soupir face à cette tentative, qu'il avait déjà fait remarquer à l'AEF, de prendre les voix de l'Eglise.

Assurément. Je pense que votre base serait un bon début pour tabler sur un éventuel nouveau concordat. Je suis de tout point d'accord avec vous, et voir dans l'actuel qu'averroïstes, spinozistes et cathares peuvent pratiquer leur culte librement au Languedoc cela me met hors de moi ...

Gragblod écoutait et trouva à peine la force de réagir.

Il me semble au premier courrier qu'il s'agisse d'un courrier impersonnel.
Pas forcément dirigé vers notre province...

Quand au second, un clerc toulousain dont je n'ai jamais entendu parlé et qui agite notre religion pour s'accaparer des voix. Voila à quoi je pense en lisant ce courrier.

Il laissa l'assemblée s'exprimée en écoutant attentivement

Le Comte de Toulouse n'est pas une personne de confiance. Il est plutôt proche des hérétiques, comme j'ai pu le voir lors du Concile de Toulouse.
Il veut endormir les velléités de l’Église pour paraître bien propre et faire un candidat convenable.
Clairement, il ne faut absolument pas lui donner notre soutien.

Je mettrais ici en lumière la présence de certains excommuniés au Conseil Comtal de Toulouse, sur la même liste que le Comte, et ces amitiés et sympathies non dissimulées pour d'autres, comme Agnès de St Just ou Sancte.

Ce serait sans doute le pire Roy, au regard des intérêts de notre Eglise.

Et de donner son avis dans les différents sujets appréciant particulièrement la nouvelle forme du conseil Provincial.