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 Du rattachement de Montauban au comté Toulousain

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Arthurcano
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MessageSujet: Du rattachement de Montauban au comté Toulousain   Du rattachement de Montauban au comté Toulousain Icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 18:12

Je vous fais part d'une missive de la chancellerie concernant une demande officielle faite par Messer Sancte, excommunié de Longue date. Pourquoi vous la passer car il me semble nécessaire et primordiale que vous Mgr Galahadd et vous même Mgr Vanwolk preniez position auprès des différentes autorités.

A mon sens ce serait un signal très négatif que de suivre la voie tracée par Messer Sancte qui de longue date se joue de notre sainte Eglise. Le comté Toulousain n'a point besoin d'une ville où notre Eglise est décriée à la longueur de journée...


Citation :
Du rattachement de Montauban au comté Toulousain Montauban


Communiqué des Gouverneurs de Montauban, cité des Saules.
A l'attention de la Régence du Comtat de Tolosa, ainsi qu'à toutes les bonnes volonté d'Occitanie.



    Quiconque s'intéresse à la Guyenne connait sa situation délicate. La tension entre sujets Guyennois a été portée à son comble par les épigones de la Couronne alliée à une clique d'opportunistes béats qui les ont suivi, en ce qu'ils y voyaient l'opportunité de renverser et d'investir le conseil élu de Guyenne sous des motifs étriqués soufflés par les comploteurs parisiens. Ce qu'ils ont fait. Sous pavillon étranger. Dès lors, le Duché fut divisé entre partisans d'une royauté de façade sourde aux revendications et aux droits de son peuple d'un côté. Entre partisans du Ponant de l'autre. Alliance à laquelle appartenait la Guyenne et auprès de laquelle combattaient ses armées jusqu'à ce qu'ils ne soient trahis par la régence imposée par la Reyne.

    En ce jour, il semblerait que la Guyenne ait choisi son camp. Le camp de la libre interprétation du droit, de la foy mise au service de l'ambition, de la manipulation comme monture, de l'intimidation comme bouclier, de la flagornerie comme épée. La pairie a bien joué son coup, et en cela, elle ne déroge pas à la tradition. Dans l'histoire du Royaume de France, il se trouve que de tous les temps, les putains ont dirigé les affaires de la Couronne. En l'affaire qui présentement nous occupe, nous en distinguons au moins deux. Mais ce camp qu'elles nous soumettent n'est pas et ne sera jamais le nôtre, ce qui implique que nul arrangement, nulle médiation avec le conseil de Guyenne actuel n'est possible ou envisageable. A dater de ce jour où Montauban est stigmatisée comme un « cas particulier » qu'il faille épurer, il nous semble évident que les aspirations et l'avenir commun des Montalbanais auprès de leurs frères de Guyenne soient gravement remis en question. Que le conseil actuel de Guyenne ne se donne donc pas la peine de ne plus vouloir de Montauban. En cette heure, c'est la cité Montalbanaise qui ne veut plus de lui.

    A l'heure où la religion en Guyenne ne devient plus qu'un prétexte à la disqualification politique et à la persécution, la neutralité bienveillante du Comté Toulousain à l'égard des affaires religieuses, cumulé à l'amitié et aux vifs sentiments pacifiques qui nous lient à son peuple, nous invitent à nous tourner vers lui et à émettre le désir de se placer sous son protectorat pour la préservation de ses intérêts et de sa sécurité, avant d'être en mesure d'envisager une intégration formelle ultérieure sous des conditions d'autonomie qui seront à discuter. Par la présente, émettons-nous avec conviction auprès des autorités Toulousaines, une demande de rattachement de notre cité éternelle au Comté Toulousain.

    A ce titre, Montauban ne réclame ni vivres ni soutien matériel. Économiquement, elle est la cité la plus prospère de Guyenne. En revanche, étant dit qu'il n'est point de place faible là où il y a des gens de cœur pour la défendre, elle réclame auprès de son voisin des hommes valeureux organisés en lance et des stratèges militaires pour soutenir ses efforts de résistance, puisque nombre de ses ressortissants sont actuellement partis combattre aux côtés des forces armées du Ponant. Nul en la cité des Saules ne souffrira de la faim. Qu'il soit su que chaque volontaire Toulousain sera nourri et en cas de triomphe, payé.

    Par ce cri du cœur qui témoigne de l'implacable ambition des peuples à se gouverner eux-mêmes, nous avons bon espoir de recouvrer progressivement notre honneur, notre sécurité, et notre liberté auprès de partenaires dignes et de confiance, tout en permettant au Tolosan de devenir un Grand Comté en repoussant ses frontières au-delà de sa capitale et de compter sur l'apport une cité active, politiquement éduquée, militairement solide, économiquement saine et ceinte de deux mines.


Puisse Dieu nous aider à accorder nos aspirations légitimes,
Quand la force de nos intérêts communs se chargera de faire respecter la valeur de nos engagements.

Fait en Montauban le 23e jour de Septembre 1459
Lu, approuvé, et signé sans réserve.


Du rattachement de Montauban au comté Toulousain Sancte10
Gouverneur de Montauban de Juin 1458 à Décembre 1459
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